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Splendeur des Han, essor de l'empire céleste

Exposition du 22 octobre 2014 au 1er mars 2015

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Présentation de l'exposition

titre Présentation de l'exposition

Exposition placée sous le Haut Patronage de Monsieur François Hollande, Président de la République française et de Monsieur Xi Jinping, Président de la République populaire de Chine.

Cet événement s’inscrit dans le cadre de la commémoration du 50e anniversaire de l’établissement des relations diplomatiques entre la République française et la République populaire de Chine.

Plaque en forme de tigre


Plaque en forme de tigre
Époque Han (206 av. – 220 apr. J.-C.)
Argent H. 7 cm ; L. 11,8 cm ; ép. : 2,2 cm ; poids 88 g
Découvert en 1957, site de Nalingaotu
(Dabaodang, district de Shenmu, Yulin, province du Shaanxi)
Musée d’Histoire de la province du Shaanxi
© Art Exhibitions China / Musée d’Histoire de la province du Shaanxi

Après le règne de « l’auguste Empereur » Qin Shi Huangdi (r. 221 – 210 av. J.-C.), les souverains de la dynastie Han (206 av. J.-C. – 220 ap. J.-C.) trouvent les bases d’un empire unifié. Pendant près de quatre siècles, ils l’affermiront et élargiront un territoire qui s’étend des confins de la steppe jusqu’au nord de la péninsule indochinoise en s’appuyant sur une administration hiérarchisée, une économie agricole et une diplomatie favorisant les alliances lointaines et les échanges, notamment par la route de la soie.

Depuis près de cinquante ans, les découvertes de premier ordre, révélant la richesse de l’art et de la culture de l’époque des Han n’ont cessé de se multiplier. Ces œuvres, appartenant principalement à la sphère funéraire évoquent l’art de vivre aristocratique comme les activités quotidiennes ; elles sont d’un humanisme saisissant et témoignent aussi des conceptions de l’au-delà prévalant durant ces quatre siècles. Grâce au prêt exceptionnel d’œuvres majeures provenant des musées de nombreuses provinces chinoises et à la présentation de découvertes archéologiques inédites, le musée national des arts asiatiques – Guimet présentera au public un brillant panorama de la création sous les Han, depuis les jades jusqu’aux bronzes, aux céramiques et aux objets de laque, parcourant l’ensemble de la création artistique, de la délicatesse de l’objet jusqu’aux sculptures monumentales.

Ce temps d’innovation artistique et technique constitue un moment essentiel de l’histoire de Chine dont le rôle fondateur peut être comparé à celui de l’empire romain dans la culture occidentale. Cette exposition n’est possible que grâce à la générosité insigne de 27 musées chinois qui se défont, le temps de cette exposition, de nombre de leurs chefs-d’œuvre, assurant à la manifestation un niveau de qualité remarquable, à la hauteur de l’événement commémoré.

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Estampage moderne
de la stèle de Cao Quan

(185 ap. J.-C.)
Encre sur papier
H. 182 cm ; L. 86,5 cm
Musée de la forêt de stéles, Xi’an
© Art Exhibitions China /
Musée de la forêt de stèles, Xi’an

Chronologie comparative de l'empire Han et de l'empire romain

titre chronologie comparative de l'empire han et de l'empire romain
Voir la chronologie

264-202 av. J.-C.

1re guerre et 2e guerre puniques ;
la république romaine domine la Méditerranée

221-210 av. J.-C.

Fondation de l’Etat des Qin.
Mort du premier empereur Qin Shihuangdi

202 av. J.-C.

Liu Bang se proclame empereur ;
début de la dynastie Han de l’Ouest

200 av. J.-C.

La capitale est installée à Chang’an
(actuelle Xi’an)

197-168 av. J.-C.

Victoires décisives de Rome sur les royaumes héritiers d’Alexandre

194 av. J.-C.

Mort à Alexandrie d’Eratosthène, auteur de la première mesure de la circonférence de la terre

165 av. J.-C.

Premières épreuves officielles pour le choix des fonctionnaires

158 av. J.-C.

Première mention des colonies militaires sur les frontières du Nord

154 av. J.-C.

Rébellion des Sept Royaumes

v. 150 av. J.-C.

Invention du papier

146 av. J.-C.

Destruction de Carthage.
Le Grec Polybe écrit la première histoire générale de la Méditerranée

141-87 av. J.-C.

Wudi empereur

139 av. J.-C.

Premier voyage de Zhang Qian, précurseur sur la route de la soie. Présentation du Huainanzi, ouvrage de philosophie taoïste, à l’empereur

136-109 av. J.-C.

Expansion territoriale au sud et au nord-est

129 av. J.-C.

Annexion par Rome de l’Asie mineure

119 av. J.-C.

Création du monopole d’état du sel et du fer

109 av. J.-C.

Annexion du royaume de Dian (Vietnam et partie du Yunnan)

106 av. J.-C.

Naissance de Cicéron, modèle de la prose latine

vers 104 av. J.-C.

Mort de Dong Zhongshu,
plus grand commentateur des auteurs « Classiques »

102 av. J.-C.

Prolongation des Grandes Murailles vers l’ouest

vers 90 av. J.-C.

Le Shiji [Mémoires historiques] de Sima Qian, première histoire générale de la Chine

64 av. J.-C.

Annexion de la Syrie par Rome

60 av. J.-C.

Établissement du Protectorat des contrÉes occidentales au Xinjiang

58-51 av. J.-C.

Conquête de la Gaule par Jules César

44 av. J.-C.

Assassinat de César

30 av. J.-C.

Annexion de l’Egypte par Rome

27 av. J.-C.

Octave devient Auguste, 1er empereur ; fin de la république romaine

25 av. J.-C.

La population est évaluée à 56 000 000 individus sur un territoire de 2 750 000 km2

19 av. J.-C.

Mort du poète Virgile, auteur de l’énéide

2 après J.-C.

Premier recensement connu : 12 336 470 familles et 51 671 400 individus

7-23

Réforme monétaire de Wang Mang qui fonde l’éphémère dynastie des Xin (9-23)

14

Mort d’Auguste

25

Début de la dynastie Han de l’Est ;
la capitale est établie à Luoyang

25-27

Guangwudi empereur

54-65

Néron empereur

57

Ambassade japonaise

64-65

Incendie de Rome ; premières persécutions contre les Chrétiens ; suicide du philosophe Sénèque

65

Première mention d’une communauté bouddhique à Pengcheng (Jiangsu)

77-91

Khotan siège des Han en Asie centrale

79

Destruction de Pompéi.
Mort de Pline l’Ancien, auteur de l’Histoire naturelle

vers 82

Rédaction de L’Histoire des Han de Ban Gu et de sa sœur Ban Zhao

87-105

Ambassades indiennes à Luoyang

97

Gan Ying, envoyé Chinois vers Rome, est retenu aux frontières de l’Empire parthe

98-117

Trajan empereur ;
l’Empire romain s’étend de la Mésopotamie à l’Angleterre

100

Rédaction du Shuowen jiezi, premier dictionnaire d’idéogrammes. Première adaptation en chinois d’un texte bouddhique indien

101

Ambassade des Parthes

117

La population s’établirait à 88 000 000 d’individus sur un territoire de 5 000 000 km2

117-138

Règne d’Hadrien, empereur philhellène

120

Ambassade birmane à la Cour de Luoyang

vers 125-150

Les Han rétablissent leur domination en Asie centrale

132

Invention du sismographe et de la sphère armillaire par Zhang Heng

157

Recensement : 56 486 856 individus

161-180

Règne de Marc Aurèle, empereur et philosophe

164

La population de l’Empire est estimée à 64 000 000 d’habitants à la veille de l’épidémie de « peste antonine », peut-être la variole

166

Arrivée d’une délégation de marchands de l’Orient romain. Première mention de cérémonies bouddhiques à Luoyang

vers 170

Mort de Ptolémée, concepteur du système d’explication du mouvement des astres employé en Occident jusqu’au 16e siècle

175

Le texte des « Classiques » est gravé par Cai Yong et érigé dans la capitale

184

Grande insurrection des Turbans jaunes

189

Sac de Luoyang

190

à partir de 190, les communications sont coupées avec l’Asie centrale

193

Début de la dynastie des Sévères

208

Bataille de la Falaise rouge

220

Mort de Cao Cao.
Fin de la dynastie des Han.
Début de la période des Trois Royaumes


Modèle d’un grenier à cinq niveaux
Han orientaux (25-220 apr. J.-C.)
Terre cuite
H. 129 cm ; l. 56 cm ; P. 53,5 cm
Découvert en 2009,
site de Baizhuang
(district de Daiwang, Jiaozuo,
province du Henan)
Musée municipal de Jiaozuo
© Art Exhibitions China /
Musée municipal de Jiaozuo

Modèle d’un grenier à cinq niveaux Han orientaux (25-220 apr. J.-C.)
Parcours

Parcours de l'exposition

Au 3e siècle avant J.-C, Qin Shi Huangdi (r. 221-210 av. J.-C) unifie pour la première fois la Chine par les armes et la place sous l’autorité d’un unique souverain. Fondateur de la dynastie des Qin, il n’est pas seulement le créateur de l’empire mais aussi celui qui centralise le système administratif, qui unifie écriture, monnaie, poids et mesures…

La dynastie ne survit que peu de temps à son fondateur et à peine quelques années après la mort de celui que l’on considère comme le premier empereur, les Han prennent le pouvoir. Ils vont le garder pendant quatre siècles et donner à l’empire une stabilité politique et une prospérité économique qui font de cette période un moment essentiel pour la formation de l’identité chinoise.

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Première partie :
La Consolidation de l'empire

Figurine de cavalier


Figurine de cavalier
Han occidentaux (206 av. – 9 apr. J.-C.)
Terre cuite Cheval : H. 58 cm ; L. 50 cm ; l. 17 cm
Cavalier : H.19,5 ; l.11cm
Découverte en août 1965,
site de Yangjiawan (Xianyang, province du Shaanxi)
Musée de Xianyang
© Art Exhibitions China / Musée de Xianyang

Première partie

titre Consolidation de l'empire

La consolidation
de l’empire

La première partie de l’exposition évoque les principaux acteurs de la consolidation du pouvoir à l’époque des Han : l’empereur, l’armée et l’entourage du souverain, noblesse et grands administrateurs.

L’empereur

Les vestiges mis au jour au Yangling, la tombe monumentale de l’empereur Jingdi, qui régna de 157 à 141 avant J.-C., forment un premier ensemble important. Ce mausolée impérial, le seul de cette période aujourd’hui fouillé, a en effet livré une multitude de figurines funéraires réparties de manière organisée au sein du complexe monumental. Par leurs costumes soigneusement dépeints et leurs postures, hommes et femmes témoignent de leur position auprès du souverain. Le tombeau lui même, construit à l’image du palais impérial, est le reflet de ce qu’est la Chine de l’époque et du rôle central confié à l’empereur.

L’armée

Les figures de guerriers sont nombreuses dans les complexes funéraires impériaux comme dans les tombes des grands officiers de l’armée des Han. Liu Bang, fondateur de la dynastie, s’est appuyé sur les militaires pour établir son pouvoir et l’installer dans la durée. Les images sculptées et peintes des fantassins et cavaliers des troupes impériales, comme les chars équipés découverts dans certaines tombes, témoignent donc de la position centrale des armées. Elles assurent en effet la stabilité d’institutions parfois contestées, comme à l’époque de la coalition des Sept Royaumes face à l’empereur Jingdi.

L’entourage du souverain

La Chine des Han est marquée par le développement d’une aristocratie puissante, parfois en concurrence avec le pouvoir central. La richesse des mobiliers funéraires découverts en témoigne, comme ceux du prince Liu Sheng et de la princesse Dou Wan avec leur vaisselle de métal incrusté et les objets en matériaux précieux. Un extraordinaire linceul de jade figure dans l’exposition, il a été récemment découvert à Xuzhou dans le tombeau d’un prince de Chu et répond aux principes funéraires réservés aux défunts de rang impérial.

Fragment de tissu


Fragment de textile
Époque Han, (206 av. – 220 apr. J.-C.)
laine, L. 116 cm ; l. 48 cm,
site de Shanpula (province du Xinjiang)
Musée de la région autonome, ouïgoure du Xinjiang
© Art Exhibitions China / Musée de la région autonome ouïgoure du Xinjiang

Deuxième partie

titre Les sources de la postérité

Les sources
de la prospérité

La deuxième partie de l’exposition aborde les points forts de la prospérité économique qui caractérise la période Han : le développement de l’agriculture, la naissance de la Route de la Soie, les relations avec les puissances voisines.

L’agriculture

En unifiant la monnaie et les poids et mesures, Qin Shi Huangdi pose les bases d’un système centralisateur qui fonctionne encore dans l’empire des Han. Les modèles de bois découverts dans la province du Gansu témoignent du développement agricole notable et de la puissance économique de la Chine qui repose alors, entre autres choses, sur la commercialisation des produits de la terre.

La route de la soie

L’importance du commerce est sans nul doute symbolisée par la naissance puis le développement de la Route de la Soie, cet axe qui relie le cœur de la Chine aux rives de la Méditerranée après avoir traversé l’ensemble du continent asiatique. Quelques soieries de cette époque rappellent un matériau déjà symbole de luxe dans la Rome de la fin de l’époque républicaine. Le rôle central du cheval, comme moyen de communication et de conquête, est évoqué en particulier par un magnifique cortège de chevaux et de chars de bronze découvert à Leitai dans le Gansu.

Les voisins des Han

Les liens qui unissent la Chine des Han à ses proches voisins sont illustrés par des objets provenant du territoire des Xiongnu, au nord-ouest, avec des pièces au décor stylisé de capridés et de félins. Le royaume de Dian, au sud-ouest, est évoqué par des tambours et des réservoirs à monnaie. Si les textes historiques insistent souvent sur le caractère assez conflictuel des relations entre les Han et ces états, l’archéologie met plutôt en évidence l’importance des échanges culturels et les emprunts mutuels opérés par les différents protagonistes.

Figurine de cavalier


Manuscrit sur soie (boshu)
Dynastie Han (206 av. – 220 apr. J.-C.)
Soie, L. 23,2 cm ; l. 10,8 cm
Découvert en 1991, site de Xuanquanzhi (Dunhuang, province du Gansu)
Institut d’Archéologie du Gansu
© Art Exhibitions China / Institut d’Archéologie du Gansu

Troisième partie

titre Culture matérielle et vie de la pensée

Culture matérielle
et vie de la pensée

La troisième et dernière partie de l’exposition aborde différentes thématiques associées à la civilisation chinoise de l’époque des Han.

Architecture et cadre de vie

Ils sont illustrés par de spectaculaires modèles de terre cuite. Retrouvés dans des tombes, ils figurent de hautes tours de bois à plusieurs étages et aux toitures soutenues par des consoles caractéristiques, mais aussi des édifices moins monumentaux comme des cours de ferme et des enclos pour le bétail.

Ecriture et pensée

C’est au travers des évolutions de l’écriture que sont abordés la transmission de la pensée et le développement d’une riche vie intellectuelle. L’époque des Han voit en effet apparaître de nouveaux supports comme les textiles et le papier. Elle voit aussi se développer un nouveau type de caractères lishu, qui caractérise le moment où l’écriture devient calligraphie.

Le monde religieux

La pensée religieuse est abordée essentiellement au travers des croyances funéraires qui permettent d’évoquer les conceptions cosmologiques complexes qui se développent alors. Par les textes mais surtout par le mobilier retrouvé dans les tombes, se dessine un monde religieux dont notre perception s’affine avec chaque nouvelle découverte.

Aspects de la vie quotidienne

Les derniers espaces de l’exposition abordent différents thèmes de la vie de tous les jours : costume et parure, modes alimentaires, musique et danse. De nombreuses figurines funéraires polychromes illustrent ces différents aspects du quotidien des élites du temps ; elles sont complétées par quelques objets d’une grande rareté comme les textiles provenant de la tombe de Mawangdui (Changsha, province du Hunan) ou de la vaisselle de bois laqué. Les élégantes figures des acrobates, des musiciennes et des danseuses aux longues manches caractéristiques concluent un parcours au travers de quatre siècles d’une civilisation qui connaît à cette période un premier âge d’or.


Boîte et coupes à oreilles erbei
Han occidentaux (206 av. – 9. apr. J.-C.)
Bois
H. max. 5,9 cm ; L. max. 19,2 cm ; l. max. 16,2 cm
Découvertes en 1972, tombe n°1, Mawangdui
(Changsha, province du Hunan)
Musée provincial du Hunan
© Art Exhibitions China / Musée provincial du Hunan

Carte

Cliquez sur les provinces grisées pour découvrir les œuvres

Programmation

titre Programmation

À l’auditorium

Un cycle de conférences et une journée d’étude se dérouleront entre novembre 2014 et janvier 2015 au musée. On y évoquera les Han sous l’angle historique et archéologique mais aussi la question des religions ainsi que les relations entre l’empire des Han et le monde romain.

Vingt-six projections sont programmées entre novembre 2014 et fin janvier 2015 qui abordent différents aspects de la Chine des Han : plusieurs documentaires vont permettre de situer plus précisément les Han au sein des différentes dynasties chinoises. Ils exploreront un grand nombre de sites archéologiques et, parmi eux, la Grande Muraille dont la construction, initiée sous les Qin, se poursuit sous les Han (19, 28 novembre, 3 décembre 2014).

Documentaires et fictions traiteront aussi d’autres sujets comme la figure de Liu Bang, fondateur de la dynastie, évoqué entre autres par un reportage ethnologique qui traite d’un mystère taoïste racontant son crime (le 12 décembre). La musique et la Route de la Soie complèteront l’éventail des thèmes abordés.

Enfin, plusieurs films de fiction à caractère historiques et quelques films de sabre poseront la question du regard que les Chinois d’aujourd’hui portent sur cette période de leur histoire.

Deux concerts chinois proposés en début et en fin d’exposition feront plus particulièrement écho aux thématiques des conférences et des projections. Le dernier de ces concerts sera consacré aux musiques du plus ancien des opéras chinois, le kunqu, genre qui emprunte souvent ses livrets aux épisodes les plus marquants de l’histoire des Han (le 16 janvier 2015).

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Conférences

Jeudi 20 novembre à 12h15

L’Empire romain dans les sources chinoises anciennes

Par Damien Chaussende, chargé de recherche au CNRS

Pour les Romains, la Chine correspond au mystérieux pays des Sères, producteurs de la soie. Pour les Chinois des Han, l’Empire romain, du moins ses provinces orientales, est une sorte de double exotique de la Chine. Situé aux confins du monde occidental, le « pays du grand Qin » (Daqinguo) – son nom dans les sources – est à la fois un pays de cocagne et un État dont les habitants ressemblent fortement aux Chinois. La conférence portera sur l’image de l’Empire romain d’après les notices qui lui sont consacrées dans les histoires officielles chinoises des Han et des siècles suivants.

Jeudi 11 décembre à 12h15

La religion des Han : le culte impérial, les célébrations locales et les rites privés

Par Marianne Bujard, directeur d’études à l’Ecole française d’Extrême-Orient

Au cours de la dynastie des Han (206 av.JC – 220 ap.JC) se met en place une religion d’Etat dont les principaux cultes sont célébrés par l’empereur en personne ; ils perdureront jusqu’à l’aube du XXème siècle. Mais la vie religieuse des populations de l’Empire s’observe avant tout dans les cultes locaux, qu’ils s’adressent aux montagnes, aux héros légendaires ou aux immortels, tandis que les récentes découvertes archéologiques ont permis de renouveler notre connaissance des rites individuels et familiaux.

Jeudi 18 décembre à 12h15

Les demeures d'éternité de la dynastie des Han et leur postérité

Par Catherine Delacour, ancien conservateur de la section Chine au musée national des arts asiatiques - Guimet

Si les textes chinois traitant des rites mentionnent à plusieurs reprises comment il convient d'honorer les morts, il est cependant bien difficile de savoir, hormis quelques évidences et maints détails parfois contradictoires livrés par les textes, pourquoi et dans quel but furent élaborés une organisation spatiale, un décor mural et un mobilier qui, plutôt qu’à une mise en terre fait songer à un changement de résidence. Sans parler du flou qui entoure la définition des mingqi, une des plus curieuses créations dans ce domaine.

L'archéologie, en bousculant les superstitions dans la première moitié du XXème siècle, a permis de mettre clairement en évidence l'existence d'un art funéraire, lequel est d’une incroyable fidélité aux tendances de son époque, siècle après siècle. La multiplication des fouilles et leur caractère de plus en plus scientifique permettent aujourd'hui de commencer à entrevoir, au-delà des systèmes de pensée philosophiques ou religieux de la Chine et l’existence de quelques thématiques principales indestructibles, ce qui fut et resta le primum movens de ces coutumes ainsi que l'importance qu'eut dans ce domaine l'art funéraire tel qu'il s’établit sous la dynastie des Han. Un voyage de l’âme.

Jeudi 8 janvier à 12h15

Nouvelles découvertes de livres et documents de la dynastie des Han

Par Olivier Venture, maître de conférences à l’Ecole Pratique des Hautes Etudes

Depuis la sensationnelle découverte des manuscrits de la tombe n°3 de Mawangdui en 1973, les archéologues chinois ont mis au jour de nombreux autres ensembles de livres et de documents. On trouve ainsi parmi ces livres des textes philosophiques, littéraires, médicaux, et légaux qui renouvellent notre perception de la culture des Han. Des sites archéologiques ont également livré des documents de la pratique, des archives civiles ou militaires, qui nous donnent à voir de nombreux aspects de la vie quotidienne largement ignorés par les ouvrages transmis sur lesquels reposent l'image traditionnelle de la dynastie des Han.

Jeudi 15 Janvier à 12h15

Les tombes princières à l’époque des Han de l’Ouest, faste temporel et diversité culturelle

Par Eric Lefebvre, conservateur au musée national des arts asiatiques - Guimet, commissaire de l’exposition Les Han, l’essor de la Chine impériale (206 av. JC - 220 ap. JC)

Le début de la dynastie des Han est un moment de refondation du pouvoir impérial après la période de troubles qui a accompagné la chute du premier empire. Les membres de la famille impériale et les anciens compagnons d’armes du fondateur de la dynastie sont alors dotés d’un pouvoir et de territoires importants. Les cours princières connaissent alors un âge d’or qui donne lieu à des créations luxueuses, reflétant à la fois les grandes cultures régionales héritées des anciens royaumes et les tendances nouvelles, propres à l’époque des Han. Les tombes exhumées depuis près de cinquante ans présentent une image remarquable de ce faste temporel caractérisé par la diversité culturelle.

Cinéma

Lundi 3 novembre à 12h15

La Chine des Han

Court-métrage pédagogique, 2009, 16’

Ce film retrace les principales étapes de la fondation de l'Empire chinois. Au IIIème siècle de notre ère, en Chine, un jeune homme du nom de Liu Bang abandonne sa vie de paysan pour devenir chef de guerre. C'est ainsi qu'en -206, après avoir longuement bataillé, Liu Bang, le soldat de fortune, devient empereur de Chine et fondateur de la dynastie Han. La dynastie des Han va se maintenir durant quatre siècles, gagner en autorité et convaincre définitivement le peuple chinois de sa légitimité.

La Chine antique : La dynastie disparue

Documentaire de Serge Tignères, 2013, 52’

Les fouilles archéologiques du site Erlitou, dans la province du Henan, ont prouvé l’existence des Xia (de -2205 à -1767), la première dynastie de l’histoire du géant asiatique. Cette incroyable civilisation a résisté aux catastrophes en domestiquant la nature et a développé une culture dont l’influence s’est fait sentir dans l’Ouest chinois et jusqu’aux portes du Viêtnam. Elle a acquis la maîtrise du bronze et la sculpture du jade, et a mis en place un système religieux et politique. Après quatre cents années de suprématie, les Xia ont disparu et laissé en héritage le symbole de leur puissance : l’image du dragon.

Mercredi 5 novembre à 12h15

La Chine antique : grandeur et décadence des Shang

Documentaire de Serge Tignères, 2013, 52’

La Chine actuelle compte neuf langages différents mais une seule écriture. Toutes les tentatives pour instaurer une écriture phonétique ont échoué. De 1500 à 700 avant Jésus-Christ, les deux dynasties Shang et Zhou vont forger successivement l’identité culturelle de la nation chinoise, une identité bâtie par la guerre, le bronze et l’écriture. Retour sur cette aventure humaine étonnante, dont l’exemple a inspiré ses voisins et, d’une façon ou d’une autre, de près ou de loin, a durablement marqué l’histoire des hommes, de l’Asie à l’Occident, en passant par le Moyen-Orient. Experts et images d’archives exposent cette odyssée.

Mercredi 12 novembre à 12h15

Confucius

Fiction de Hu Mei, 2010, 2h15’, VOSTF, inédit

A l’époque des Printemps et Automnes (770 - 476 avant J.-C.), la Chine est marquée par les complots et les luttes entre différentes féodalités. Le film conte la vie de Confucius (551 - 479 avant J.-C.), le célèbre penseur et philosophe chinois dont les enseignements retentissent profondément sur le pays : les hauts et les bas de sa carrière administrative, ses tribulations errantes lorsqu’il est âgé entre 51 et 73 ans, la rédaction des Annales des Printemps et Automnes, ainsi que la rencontre au sommet entre Kongzi (Confucius) et Laozi (Lao-Tse)… Avec Chow Yun-fat dans le rôle de Confucius et Zhou Xun dans celui de Nanzi.

Vendredi 14 novembre à 12h15

La Chine antique : le premier empereur

Documentaire de Serge Tignères, 2013, 52’

En 221 avant Jésus-Christ, l'unification de l'empire de Chine s'achève. Le roi Qin Shi Huang, qui hérita quinze ans plus tôt de l'un des royaumes qui divisaient alors la Chine en sept parties, a défait ses adversaires les uns après les autres et conquis toutes les autres provinces. Le roi de Qin prend alors le titre de Shi Huangdi, « premier souverain empereur », et fonde la dynastie Qin. L'Empire chinois est né ; il durera plus de deux mille ans, jusqu'en 1911. Empereur peu populaire, Qin Shi Huangdi réalisa, au-delà de l'unification territoriale, un travail inédit d'unification politique et sociale, sonnant le glas du système féodal.

Lundi 17 novembre à 12h15

L'empereur et l'assassin (Jing ke ci qin wang)

Fiction de Chen Kaige, 2001, 2h43’, VOSTF

Au IIIème siècle avant Jésus-Christ, alors que la guerre d’unification fait rage depuis deux siècles, Ying Zheng, le roi de Qin, désire réunir les sept royaumes (Qin, Yan, Zhao, Wei, Han, Chu et Qi) en un seul et immense pays, et ainsi devenir le premier empereur de Chine. Pour légitimer l’invasion des autres royaumes, avec l’aide de Dame Zhao, son amour d'enfance, il organise une fausse tentative d’assassinat contre lui-même. Tandis que Dame Zhao trouve et s’éprend de l'assassin potentiel, le roi de Qin déclenche une guerre sanglante et sans merci. Dame Zhao décide alors de se retourner contre son ancien amant et d'envoyer l'assassin avec pour mission d'éliminer réellement le sanguinaire roi de Qin... Avec Gong Li et Zhang Fengyi.

Mercredi 19 novembre à 12h15

La Grande Muraille : aux origines de l’Empire

Documentaire de Wenqing Zhang et Michel Noll, 2014, 52’

Le premier film de cette trilogie est consacré à la genèse de l’Empire chinois qui s’est accompagné de la naissance de la Grande Muraille. La première dynastie, celle des Qin, en mettant fin aux guerres des royaumes, unifia l’immense territoire de l’Empire du Milieu deux cents ans avant notre ère. La capitale Xi’an accueillit la fameuse tombe à l’armée en terre cuite de l’empereur fondateur. C’est à Xi’an que fut ordonné la construction de la Grande Muraille, symbole de l’Empire naissant. Délimité par des frontières naturelles, la mer au sud et à l’est et l’Himalaya à l’ouest, ce n’est qu’au nord que le nouvel ensemble était ouvert et vulnérable : les mongols et autres peuples d’Asie centrale représentaient des envahisseurs potentiels qu’il s’agissait de contenir.

Mercredi 26 novembre à 12h15

Hero (Yin xiong)

Fiction de Zhang Yimou, 2002, 1h35’, VOSTF

En 230 avant Jésus-Christ, la Chine féodale est la proie de guerres incessantes. Le redouté roi de Qin ambitionne d’unifier les sept royaumes rivaux. Le chevalier Sans Nom se présente à son palais. L’inconnu prétend avoir éliminé trois des plus grands guerriers du royaume de Zhao, Ciel étoilé, Lame brisée et Flocon de neige, qui auraient été dépêchés pour assassiner le roi de Qin. Alors que personne n’a le droit d’approcher le roi à moins de cent pas, intrigué, le roi autorise Sans Nom à se tenir à vingt pas, puis à dix, afin d’écouter son histoire…

Avec Jet Li, Chen Daoming, Maggie Cheung, Tony Leung Chiu-wai, Zhang Ziyi…

Vendredi 28 novembre à 12h15

La Grande Muraille : artisans de la Chine éternelle

Documentaire de Wenqing Zhang et Michel Noll, 2014, 52’

Quand les Han ont pris le relais des Qin, l’Empire s’installait durablement et devenait une réalité géopolitique dans le monde de l’époque : il était, face à l’Occident et les empires d’Asie mineure, d’Afrique et d’Europe, un véritable contrepoids, ainsi qu’un partenaire économique. La stabilité politique que la Muraille générait permit l’avènement de l’âge d’or de la Route de la Soie. Il faudra plusieurs siècles pour consolider la Grande Muraille, mais elle deviendra la référence géographique incontournable qui accompagne les échanges commerciaux.

Mercredi 3 décembre à 12h15

La Grande Muraille : les sentiers de la mémoire chinoise

Documentaire de Wenqing Zhang et Michel Noll, 2014, 52’

La fonction de la Grande Muraille pris un nouvel essor avec l’arrivée des Ming au XIVème siècle. Les nouveaux empereurs lancèrent une véritable refondation de la couronne, et avec elle, de son édifice le plus symbolique. Ils construisirent de véritables fortifications autour de villes-garnisons le long de la Muraille, accueillant ainsi la plus grande partie de l’armée qui comptait à ce moment-là près d’un million d’hommes. Mais les Ming seront chassés par les Qing de Mandchourie qui s’installeront à la Cité interdite et au Palais d’Eté de Pékin et qui deviendront les « derniers empereurs » de Chine. Quelle est aujourd’hui la place de la Muraille dans la Chine contemporaine du XXIème siècle ? Au fil des siècles, elle est devenue la référence identitaire des Chinois, quelque soient leurs croyances. Elle est aujourd’hui la métaphore de l’ensemble des coutumes et traditions millénaires de la Chine.

Mercredi 10 décembre à 12h15

Les 3 royaumes (Chi bi)

Fiction de John Woo, 2008, 2h25’, VOSTF

En 208 après Jésus-Christ, la Chine est divisée en trois royaumes rivaux. L'ambitieux premier ministre Cao Cao rêve de s'installer sur le trône d'un empire unifié, et se sert de l’empereur Han Xiandi pour attaquer le royaume de Shu, dirigé par Liu Bei. Ce dernier dépêche son conseiller militaire Zhuge Liang pour tenter de convaincre le roi de Wu d'unir ses forces aux siennes. Il conclue très vite un pacte d'alliance avec le vice-roi Zhou Yu.

Furieux d'apprendre que les deux royaumes se sont alliés, Cao Cao envoie une force de 800 000 soldats et 2 000 bateaux pour les écraser sur le Yangzi. Les deux armées s'affrontent lors de la bataille de la Falaise rouge, qui va rester comme la plus célèbre de l'Histoire et changer le destin de la Chine pour toujours...

Avec Tony Leung Chiu-wai et Takeshi Kaneshiro.

Vendredi 12 décembre à 12h15

La revanche de Han Xin, un mystère taoïste

Documentaire de Patrice Fava, 2005, 1h35’

Après cinq années de combats héroïques, le général Han Xin a défait les armées de Xiang Yu, le puissant hégémon de Chu et a porté au pouvoir Liu Bang qui allait fonder la dynastie des Han et régner sous le nom de Han Gaozu (206-195 avant notre ère). Mais jaloux de la popularité et du charisme de Han Xin, l'empereur le fait assassiner sous le fallacieux prétexte de complot contre le trône. A sa mort, dit-on, le ciel a viré au noir et ses mânes se sont envolés dans l'au-delà. Son apothéose fait partie des grands Mystères taoïstes de la province du Hunan et l'histoire de sa vengeance contre l'empereur Han Gaozu est devenue une épopée locale puis un drame liturgique que les Maîtres taoïstes d'aujourd'hui continuent de mettre en scène.

Ce film constitue un document unique réalisé lors de la grande cérémonie sacrificielle du Duchangyuan qui dure quatre jours et nous plonge au cœur d'une tradition rituelle et ésotérique très ancienne, mais totalement méconnue. Il nous révèle aussi que le taoïsme, interdit sous le règne de Mao et longtemps persécuté, est resté très vivant dans la mémoire des Chinois et que les Maîtres du Tao demeurent, dans cette province inexplorée du Hunan, une composante majeure de la société d'aujourd'hui.

Lundi 15 décembre à 12h15

Wu Ji, la légende des cavaliers du vent

Fiction de Chen Kaige, 2006, 1h43’, VOSTF

Sur un champ de bataille, la petite Quincheng en quête de nourriture se retrouve face à la déesse Manshen qui détient la carte du destin. Elle aide l'enfant, lui promet la gloire et la fortune, mais la condamne à ne jamais vivre le véritable amour. Devenue Princesse, Quincheng ne le reconnaît pas alors qu'il se présente sous les traits d'un ancien esclave, Kunlun. Il tentera de la délivrer de son destin, car selon la prophétie de la déesse, « le destin ne peut être changé à moins que le temps n'inverse son cours, que la rivière coule vers sa source et que l'homme mort ne ressuscite ». Mais, au pays des légendes et de l'amour éternel, tout est possible…

Mercredi 17 décembre à 12h15

Nouvel an chinois chez les Fan

Documentaire de Patrice Fava, 2013, 58’

Le Nouvel an chinois est à la fois une grande réunion de famille à laquelle sont associés les ancêtres, un hommage aux dieux du ciel et un exorcisme au cours duquel on chasse l'ancien pour accueillir le nouveau.

Patrice Fava, qui vit en Chine depuis plus de vingt ans, nous fait partager les rites domestiques célébrés dans sa famille chinoise, puis la ferveur des habitants de Pékin qui vont rendre un culte aux divinités taoïstes du Monastère des nuages blancs et du Temple du Pic de l'est, où se déroulent de nombreux rituels, notamment pour le dieu du foyer Zaojun et l'Empereur de jade Yuhuang.

Après avoir participé au feu d'artifice qui embrase la ville entière pendant plusieurs heures, flâné dans les rues et les parcs de Pékin où se côtoient marchands, conteurs, théâtres de procession, amateurs d'opéra et joueurs de diabolos, nous nous retrouvons dans un village de montagne, le quinzième jour du premier mois lunaire, où se clôt le cycle des fêtes du Nouvel an avec une spectaculaire procession de bannières lors de l'anniversaire du divin Tianguan. La profusion de rites, d'attractions et de spectacles qui marque l'avènement d'une nouvelle année, révèle non seulement la grande richesse des traditions chinoises, mais aussi que le confucianisme et le taoïsme, loin de s'opposer, appartiennent à un même fond commun.

Anciens trésors de la Chine

Documentaire du Centre Culturel de Chine à Paris, 30’

Rappel historique des différentes dynasties de la haute Antiquité jusqu’à aujourd’hui : du néolithique à la culture du jade préhistorique, la période de l’âge de bronze, Confucius, les Qin, les Han et leur art funéraire dont l’exceptionnel linceul de jade, leurs cultes des chevaux, les mingqi, puis les Tang, les Ming et les Qing.

Lundi 5 janvier à 12h15

Le secret des poignards volants (Shi mian mai fu)

Fiction de Zhang Yimou, 2004, 1h59’, VOSTF

En cette année 859, la Chine est ravagée par les conflits. La dynastie Tang, autrefois prospère, est sur le déclin, et le gouvernement corrompu s'épuise à lutter contre les groupes de rebelles toujours plus nombreux qui se dressent contre lui. La plus puissante et la plus prestigieuse de ces armées révolutionnaires est la Maison des Poignards Volants. Deux capitaines, Leo et Jin, sont envoyés pour capturer le mystérieux chef de cette redoutable armée.

Avec Takeshi Kaneshiro, Zhang Ziyi et Andy Lau.

Mercredi 7 janvier à 12h15

Le bouddhisme en Chine

Documentaire de Li Bin, Centre Culturel de Chine à Paris, 30’

Sous la dynastie Han, en 67, le bouddhisme est arrivé en Chine par des moines indiens. L’empereur Min Di fit construire le premier temple bouddhique, le Temple du Cheval blanc. Histoire de l’évolution du bouddhisme en Chine.

Le charme des statues bouddhiques de Qingzhou

Documentaire de Liu Hongjin et Li Yu, Centre Culturel de Chine à Paris, 20’

A Qingzhou, autrefois centre culturel, politique, économique de la péninsule de Shandong, on a découvert en 1996 quelque 400 statues bouddhiques sur le site du Temple Longxing. Ces statues furent sculptées entre la dynastie des Wei du Nord (386-534) et la dynastie des Song du Nord (960-1127).

Vendredi 9 janvier à 12h15

Des Romains au cœur de la Chine

Documentaire de Patrick Cabouat et Alain Moreau, 2004, 50’

Des textes chinois vieux de seize siècles attestent de la présence de Romains au cœur-même de la Chine en l’an 166 de notre ère. Ils auraient été mandatés par Rome pour établir des relations avec l’empire des Han. Ambassadeurs ou marchands ? Peut-être les deux… Sous Auguste, le premier empereur, Rome va bénéficier de deux siècles de Pax Romana. Les échanges et le commerce vont connaître un extraordinaire essor. Des caravanes relient sans cesse l’Orient lointain aux ports de la Méditerranée. Un voyage de plus de 11 000 kms au cours duquel elles doivent affronter mille dangers, parmi lesquels les Huns qui faisaient régner l’insécurité le long du parcours. À partir d’Antioche, les marchandises sont transportées vers l’Asie par voie terrestre vers Lo Yang la capitale de la Chine. Sur le trajet, la tribu des Parthes qui occupent la Perse s’impose comme intermédiaire entre Romains et Chinois. Ils exerceront sur le commerce caravanier une pression si forte que les Romains chercheront un autre passage par la voie maritime…

Lundi 12 janvier à 12h15

Chine : la Route de la Soie

Documentaire de Pierre Brouwers, 1998, 52’

Au départ de Xi’an, 12 000 kms de pistes caravanières se frayent un chemin à travers les plaines de Chine, les steppes de l'Asie Centrale et les déserts hostiles de Gobi et du Taklamakan, avant de gravir les plus hauts sommets du Pamir et glisser vers les rives de la Méditerranée. Deux millénaires durant, des hommes venus de tous horizons ont acheminé par cet itinéraire soieries, épices, pierres précieuses, fourrures, mais surtout les savoirs, l'imprimerie et la fabrication du papier, ainsi que les religions et les cultures, le bouddhisme et l'islam.

Mercredi 14 janvier à 12h15

Adieu ma concubine (Ba wang bie ji)

Fiction de Chen Kaige, 1993, 2h50’, VOSTF

1924, Douzi et Shitou se rencontrent à l’Académie de l’Opéra de Pékin. Ils y apprennent les rôles principaux de l’opéra « Adieu ma concubine » qu’ils interprèteront durant toute leur vie, évoquant les adieux du prince Xiang Yu et de sa concubine Yu Ji, et le suicide de celle-ci avant que son bien-aimé ne soit défait et tué par Liu Bang, le futur fondateur de la dynastie Han.

Dix ans plus tard, ils sont devenus de célèbres acteurs de l'Opéra de Pékin sous les noms de Dieyi et Xiaolou. Dieyi, qui joue le rôle de la concubine, s'identifie de plus en plus à son personnage. Amoureux en secret de Xiaolou, il est désespéré quand ce dernier s'éprend d'une prostituée qu’il veut épouser…

De 1920 à 1970, leur inséparable destin à travers cinquante années d’histoire qui ont changé le visage de la Chine.

Palme d’or au Festival de Cannes en 1993.

Avec Leslie Cheung et Zhang Fengyi.

Mercredi 21 janvier à 12h15

Zaytoun, la Chine des merveilles

Documentaire de Marie-Claire Kuo-Quiquemelle, 1991, 52’, VOSTF

Au XIIIème siècle, à l’entrée d’un estuaire aujourd’hui ensablé, Quanzhou (Zaytoun) était un comptoir important de la Route de la Soie, décrit par Marco Polo comme « l'un des deux plus grands ports du monde ». Transits d’épices, de soieries et porcelaines… Pendant des siècles, des communautés indiennes, musulmanes, chrétiennes, juives et persanes y vécurent et commercèrent ensemble sous l'autorité bienveillante des Chinois, jusqu'à la fermeture de la Chine au début de la dynastie des Ming. Aujourd'hui, la politique d'ouverture permet la reprise d'activités très anciennes comme la fabrication de l'encens ou de la porcelaine.

Vendredi 23 janvier à 12h15

Yaodong, petit traité de construction

Documentaire d'Elodie Brosseau, 2012, 1h29’

En Chine, dans la région du Shaanbei, dans la boucle du Fleuve Jaune, les « yaodong » sont des habitations voûtées d’origine troglodyte, aujourd’hui construites en pierre et adossées aux flancs des montagnes. Leur construction s’opère sans plan d’architecte, selon un savoir-faire transmis oralement. Les étapes de la construction suivent le travail très précis des artisans tailleurs de pierre, menuisiers et manœuvres, tous vivant dans des yaodong avec leurs familles. Une rencontre avec ces habitants, leurs rituels, leur histoire… qui fait peu à peu émerger un instantané de la culture yaodong d’aujourd’hui.

Lundi 26 janvier à 12h15

Les instruments de musique de la Chine ancienne

Documentaire du Centre Culturel de Chine à Paris, 30’

A l’époque des Zhou il y a environ 3000 ans, on trouve déjà trace de soixante-dix instruments de musique différents. Différentes découvertes archéologiques mettent à jour des instruments remarquables sous la dynastie Han, puis sous les autres dynasties. Dans le système théorique de Confucius, la musique occupe une place aussi importante que les rites, et jouer de la musique est une méthode préconisée pour élever la moralité.

Les instruments de musique chinois

Documentaire de Hong Mei, Centre Culturel de Chine à Paris, 30’

Présentation et histoire des différents instruments de la musique traditionnelle chinoise : le guqin (classé chef-d’œuvre du patrimoine oral et immatériel de l’humanité), le pipa (guitare chinoise à quatre cordes), le guzheng (cithare à vingt-et-une cordes), le erhu (violon chinois à deux cordes), le xiao (flûte de bambou)...

Mercredi 28 janvier à 12h15

Tigre et dragon (Wò hǔ cáng lóng)

Fiction d’Ang Lee, 2000, 1h59’, VOSTF

Dans la Chine du XIXème siècle, Li Mu Bai, combattant de légende et virtuose des arts martiaux, possède une épée légère, rapide et magique, objet de nombreuses convoitises, nommée « Destinée ». Las des combats, Li Mu Bai confie « Destinée » à Shu Lien, à qui il n'ose pas avouer son amour, afin qu’elle la remette au seigneur Té. L’épée est dérobée à la nuit tombée par un habile voleur dans la résidence du vieux dignitaire. Shu Lien y fait la connaissance de Jen, la fille du gouverneur Yu, qui a été promise à un homme qu'elle n'aime pas et qui ferait tout pour mener une vie libre d’aventures. Shu Lien comprend rapidement que Jen a été formée depuis l’enfance par la sorcière Jade la Hyène, et qu’elle n’est autre que la voleuse de l'épée aux vertus magiques...

Avec Chow Yun-fat, Michelle Yeoh et Zhang Ziyi.

Spectacles

Vendredi 26 septembre à 20h30

Guo Gan Trio – Le maître du erhu

Musiques de la tradition chinoise Guo Gan (erhu, percussions), Rao Ying (guzheng) et Lai Long Hon (dizi, xiao, xun)

Guo Gan est né à Shenyang, en Mandchourie. Avec l’élégance et la virtuosité qui le caractérisent, il a beaucoup fait pour populariser, partout dans le monde, cet instrument si particulier qu’est le erhu. Vièle à deux cordes que l’on appelle communément violon chinois, son origine ne serait cependant pas chinoise, et il semble que cet instrument ait été importé d’Asie centrale ou des populations nomades du Nord à partir du Xème siècle.

Magnifique interprète des musiques chinoises traditionnelles et contemporaines, Guo Gan s’est acquis en quelques années une réputation internationale qui lui vaut notamment de jouer régulièrement avec des artistes aussi prestigieux que Lang Lang, Didier Lockwood, Yvan Cassar, Gabriel Yared ; ainsi que dans le monde entier, avec l’orchestre de l’Opéra de Paris, avec ceux de New York, de Prague et de Chine, au Carnegie Hall, Lincoln Center de New York, Chicago Symphonie Hall, Théâtre du Châtelet, à l’Opéra House de Guang Zhou…

Rao Ying joue du guzheng (cithare chinoise à 21 cordes). Diplômée à l’Orchestre du Conservatoire de Wuhan en 1998, elle a commencé à jouer du guzheng dès l’enfance et elle fut l’une des premières à obtenir le premier prix de musique traditionnelle chinoise de la région de Chine centrale. Alliant aujourd’hui la musique contemporaine à la musique traditionnelle, elle poursuit une carrière de concertiste internationale.

Lai Long Hon, né en 1948 à Phnom-Penh, a commencé à l’âge de 12 ans son apprentissage de la flûte traversière, appelée traditionnellement dizi en chinois. Dès l’âge de 16 ans, il se produit sur scène et devient très rapidement professeur au conservatoire Hai Yuen de Hong Kong. Disciple de Chiev Kuang, il maîtrise tout autant le dizi que le xiao (flûte droite) ou le xun (flûte globulaire en terre cuite).

Trois artistes d’exception et un retour aux sources des musiques chinoises…

Vendredi 16 janvier à 20h30

Duo Yuzeng

Musiques de l’opéra kunqu (Chine)
Lingling Yu (pipa) et Ming Zeng (dizi)

Le kunqu est l’une des plus anciennes formes existantes de l’opéra chinois. Né des mélodies de Kunshan (dans la province du Jiangsu au sud-est de la Chine) sous la dynastie Yuan au XIVème siècle, il a dominé le théâtre chinois du XVIème au XVIIIème siècle. Du fait de son influence sur les autres formes théâtrales de Chine, y compris l’opéra de Pékin, il est surnommé « mère des cent opéras traditionnels ». Toutefois au début du XXème siècle, il avait presque disparu. C’est donc à un véritable travail de sauvegarde que se sont confrontés depuis quelques années les musiciens du duo Yuzeng, interprètes rares d’un genre musical menacé.

Disciple du grand instrumentiste Dehai Liu, la virtuose du pipa Lingling Yu se consacre à cet instrument depuis l’âge de 13 ans. Son interprétation, portée par une maîtrise exceptionnelle, est puissante, précise et créative. Le pipa est un luth datant de deux mille ans, réputé pour sa difficulté technique, mais aussi pour la richesse de sa variété sonore.

Ming Zeng est spécialiste de la flûte traditionnelle chinoise en bambou, le dizi. C’est un artiste brillant, reconnu pour sa connaissance encyclopédique des musiques anciennes de la Chine. Enseignant aujourd’hui à l’Institut du Jiangsu pour l’Education, il est l’un des très rares flûtistes au monde pratiquant l’opéra kunqu.

Créateurs d’un duo unique au monde, Lingling Yu et Ming Zeng se consacrent aujourd’hui à la renaissance de cet art. Une rencontre de sérénité entre le yin et le yang.

"Chaque fluctuation du corps semble prendre part à l'événement. Une gestuelle féline... L'instrument est utilisé dans son spectre le plus large. Lingling Yu manifeste une virtuosité qui n'exclut aucun sentiment. Elle incarne une tradition que l'on croyait cérébrale et qui se révèle définitivement sensuelle."Le Temps, Suisse, 1999

Activités culturelles

Pour les publics individuels

Des visites commentées de l’exposition sont proposées, sans réservation préalable et dans la limite des places disponibles, tous les lundis, jeudis, vendredis et samedis à 14h ainsi que les mercredis à 16h (sauf jours fériés).

Un stage de peinture chinoise sur le thème des chevaux volants est proposé les 12 et 13 décembre. Il s’adresse aux adultes et la réservation est obligatoire via resa@guimet.fr

Une activité pour les familles Chevauchées fantastiques au pays des Han Le 29 novembre et le 13 décembre, Pour découvrir le bestiaire réel ou fantastique qui peuple l’imaginaire chinois. La réservation est obligatoire via resa@guimet.fr

Un parcours conté destiné au jeune public En selle ! Chevaux volants et animaux fabuleux à la cour des Han Le 30 octobre, les 22 et 29 décembre, le 28 janvier. La réservation est obligatoire via resa@guimet.fr

Pour les publics scolaires

Une visite L’empire des Han et l’empire Gupta crée un lien direct avec le nouveau programme scolaire de 6e qui aborde ces deux grandes puissances de l’Asie ancienne.

Trois thèmes de visite, L’empire des Han et les fondements de la tradition impériale chinoise, les Han et la Route de la Soie, enfin, écriture et pensée chinoise sont associés avec les thèmes développés dans l’exposition.

Un numéro de la revue TDC (Textes et documents pour la classe) sur la Chine des Han paraîtra à l’automne 2014 en lien avec l’entrée de ce thème dans les programmes histoire/géographie des classes de 6e.


Plaque en forme de tigre
Époque Han (206 av. – 220 apr. J.-C.)
Argent H. 7 cm ; L. 11,8 cm ; ép. : 2,2 cm ; poids 88 g
Découvert en 1957, site de Nalingaotu
(Dabaodang, district de Shenmu, Yulin, province du Shaanxi)
Musée d’Histoire de la province du Shaanxi
© Art Exhibitions China / Musée d’Histoire de la province du Shaanxi

Mécènes

titre Mécènes

Fondation Total

logo Fondation Total

Mécène principal

Habités par la même ambition – faire rayonner les cultures du monde et les ouvrir au plus grand nombre – la Fondation d’entreprise Total s’associe depuis plusieurs années au musée national des arts asiatiques – Guimet pour présenter ses grandes expositions : « Kazakhstan, hommes, bêtes et dieux de la steppe », « Angkor, Naissance d’un mythe – Louis Delaporte et le Cambodge » et plus récemment « Clemenceau, le Tigre et l’Asie ».

Dans le cadre du cinquantenaire des relations diplomatiques franco-chinoises, elle a choisi de soutenir « Splendeurs des Han, essor de l’empire Céleste », promesse d’un voyage dans les magnificences de la Chine.

Grâce au concours des musées de neuf provinces chinoises, cette exposition rassemble d’innombrables trésors nationaux et œuvres majeures, réunis pour la première fois en France ainsi que des découvertes archéologiques inédites. Parcourant l’ensemble de la création artistique sous la dynastie des Han, cette manifestation d’envergure révélera au public ses innombrables richesses mais également la force d’un partenariat sans précédent entre musées français et chinois.

Les liens et l’histoire que partage le groupe Total avec la Chine, ont naturellement conduit la Fondation Total à participer au rayonnement d’une culture ancestrale en célébrant la grande dynastie des Han à la faveur d’un rendez-vous exceptionnel.

Créée en 1992, la Fondation d’entreprise Total intervient dans quatre domaines : la culture et le patrimoine, la solidarité, la santé et la biodiversité marine. Dans tous ses champs d’activité, la Fondation Total privilégie les partenariats à long terme. Au-delà du soutien financier apporté, il s’agit de croiser et renforcer les expertises pour enrichir l’intelligence collective.

A travers son mécénat culturel, la Fondation Total, grand mécène des arts, entend faire rayonner les cultures et en partager la beauté et le sens avec les plus larges publics et en tout premier lieu, les enfants et les jeunes.

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Nomura

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En tant que première banque d’investissement d’origine asiatique au déploiement international établie en France depuis 1972, Nomura a le plaisir de soutenir le musée Guimet dans ses opérations de promotion de l’art asiatique.

Le groupe Nomura, en raison de son origine et de son développement à travers le monde, a toujours accordé une importance particulière aux échanges entre les différentes cultures. Une coopération avec le musée Guimet est ainsi le vecteur idéal pour prouver son attachement à la France tout en restant fidèle à ses origines.

Nomura, en étant mécène du musée Guimet depuis 2009, a établi un partenariat évident avec l’une des plus grandes collections d’art asiatique hors Asie. Au fil des années, Nomura s’est associée à des expositions telles que « Au fil du Dit du Gengi, hommage à maître Yamaguchi », « Costumes d’enfants, miroir des grands » « Une cour royale en Inde : Lucknow (XVIIIe – XIXe siècle) » ou « Angkor : Naissance d’un mythe – Louis Delaporte et le Cambodge », événement pour lequel Nomura a notamment contribué à la restauration de certaines pièces majeures. Elle a également financé en totalité la rénovation du site internet du musée.

Aujourd’hui, Nomura est heureuse d’apporter son soutien à l’exposition « Splendeurs des Han, essor de l’empire Céleste » qui présentera au grand public un panorama d’œuvres et de découvertes de premier plan, témoignage de la richesse de cette période fondatrice de l’histoire de la Chine.

Nomura, la banque d’investissement globale asiatique, est présente dans plus de trente pays à travers le monde. Basée à Tokyo avec des sièges régionaux situés à Hong Kong, Londres et New York, Nomura a une connaissance unique des marchés asiatiques qui lui permet d’accompagner ses clients dans ses trois grandes lignes de métier : la banque de détail, la banque d’investissement (activité de marchés et banque d’affaires) et la gestion d’actifs. Pour plus d’information concernant Nomura, rendezvous sur www.nomura.com.

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Terre Entière

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L’entreprise Terre Entière est à nouveau mécène du musée national des arts asiatiques Guimet à l’occasion de l’exposition « Splendeurs des Han, essor de l’empire Céleste ».

Voyagiste culturel engagé, Terre Entière propose chaque année une programmation riche et originale de croisières et voyages culturels, mais aussi de pèlerinages et itinéraires spirituels. Loin du tourisme de masse et de ses travers, les voyages de Terre Entière fournissent l’occasion de véritables découvertes dans le respect des lieux visités. Le voyage constitue un lieu privilégié de la rencontre : un pays et sa population, ses traditions, sa culture et jusqu’à son actualité sociale et politique. La connaissance se met au service de la rencontre. Le voyage répond à un besoin de détente et de repos, mais il prend tout son sens quand il permet de découvrir pleinement une destination selon différentes approches propres à Terre Entière.

Des partenariats d’exception

Afin d’assurer la qualité de tous ses circuits et croisières, Terre Entière s’appuie sur de prestigieuses institutions. L’entreprise a développé des partenariats avec des établissements de recherche et d’enseignement pour une qualité optimale des circuits culturels et des conférenciers qui les accompagnent. Les liens avec le musée national des arts asiatiques – Guimet s’inscrivent dans cette démarche d’excellence. Ils permettent à Terre Entière de toujours perfectionner sa connaissance de l’Asie avec les conservateurs du musée, notamment au cours de voyages de presse organisés pour le compte du musée depuis de nombreuses années.

L’effectif des circuits culturels proposés par Terre Entière est limité à vingt participants payants. Ce choix offre un réel confort de visite, dans un souci de respect des populations rencontrées et des sites découverts. La convivialité et la détente font partie des éléments constitutifs du voyage chez Terre Entière et elles sont facilitées par ces effectifs restreints.

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F.P.Journe

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F.P.Journe : Horloger Officiel de France Chine 50

Ses montres mécaniques dotées d’un mouvement en Or rose 18 ct. sont produites dans cet univers à la croisée des arts et de la haute horlogerie. L’excellence de leurs innovations techniques a été primée par les plus grands prix horlogers internationaux. Avec 10 Boutiques en nom propre, dont une à Paris au 63 rue du Faubourg St Honoré, F.P.Journe est implanté en Chine depuis 2003 avec 2 Boutiques à Pékin et à Hong Kong.

Français d’origine, François-Paul Journe se lance dans l’aventure horlogère à Paris en 1977, et fabrique lui-même sa propre montre à Tourbillon – entièrement à la main. 30 ans plus tard, la Manufacture F.P.Journe est devenue une marque de référence parmi les maisons horlogères les plus prestigieuses.

Horloger Officiel de FranceChine 50 pour représenter l’excellence dans le domaine de la haute horlogerie, F.P.Journe a réalisé les montres commémoratives de cet événement une édition unique de l’Octa Automatique Lune pour Homme et une version exclusive de la nouvelle ligne Elégante pour Femme. Elles seront exposées au musée national des Arts asiatiques – Guimet durant l’exposition « Splendeurs des HAN, essor de l’empire Céleste ».

Boutique F.P.Journe Paris,
63 rue du Faubourg St Honoré,
75008 Paris
Tél : +33 1 42 68 08 00
@ : paris@fpjourne.com
www.fpjourne.com

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Mazars

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Mazars est une organisation internationale, intégrée et indépendante, spécialisée dans l’audit, le conseil et les services comptables, fiscaux et juridiques. Au 1er septembre 2013, le Groupe est présent directement dans 72 pays et fédère les compétences de 13 800 professionnels qui accompagnent les entreprises – grands groupes internationaux, PME, investisseurs privés – et les organismes publics à toutes les étapes de leur développement.

Chez Mazars, nous pensons que les meilleures stratégies sont celles qui se fondent sur l’intelligence collective. Nous estimons qu’il est de notre responsabilité de défendre en toute indépendance des modèles financiers et opérationnels qui reposent sur la transparence et la confiance, qui encouragent la stabilité et ouvrent la voie à une croissance durable.

Nous ne croyons pas aux solutions standardisées et répondons à chaque problématique avec une équipe d’experts alliant connaissance du marché local et compétences techniques globales. Nos professionnels se répartissent entre six lignes de métiers et interviennent en tant que spécialistes des services financiers, de l’industrie et des services ou du secteur public.

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Farrow & Ball

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Artisan anglais en peintures et papiers peints, Farrow & Ball est heureux de peindre les trois salles du musée national des arts asiatiques Guimet consacrées à l’incroyable exposition temporaire : Splendeurs des Han, essor de l’empire Céleste.

Chaque choix de couleur pour les différentes pièces a été pensé avec une grande minutie en collaboration avec notre équipe de consultants couleurs. Les volumes, les éclairages, les oeuvres... Le moindre détail compte pour un rendu parfait.

Farrow & Ball approvisionne en peintures et papiers peints des musées et galeries d’art à travers le monde, comme le Musée d’Art Moderne à New York, la Wallace Collection à Londres, l’Art Gallery de Manchester et le Musée Rodin à Paris.

Créée en 1946 par des pionniers de la peinture, John Farrow et Richard Ball, la société Farrow & Ball est avant tout une histoire de passion, utilisant exclusivement les ingrédients les plus fins et préservant des méthodes de production ancestrales. Nos couleurs uniques sont élaborées à partir d’une haute teneur en pigments riches naturels, selon des recettes originales. Quant aux papiers peints, ils sont fabriqués de manière artisanale à l’aide de nos propres peintures et selon des méthodes d’impression traditionnelles.

Tous nos produits sont conçus dans notre usine située dans le Dorset, en Angleterre, le même site depuis la fondation de Farrow & Ball. Chaque lot de peinture est soumis à des tests méticuleux, afin d’assurer la qualité de chaque couleur ; comme de vérifier que «Elephant’s Breath» ne puisse être confondu avec «Dead Salmon», et que les papiers peints conservent leur texture au toucher comme à l’oeil.

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affiche exposition

logo France Chine logo Institut Français logo Cultural heritage logo Art Exhibition China

L'exposition bénéficie du soutien de :

logo Fondation Total

logo Nomura logo Terre Entière logo F.P.Journe logo Mazars logo Farrow & Ball

En partenariat média avec :

logo Gazette Drouot logo L'Express logo Air France logo Toute l'Histoire logo A Nous Paris logo L'oeil logo Le Journal des Arts logo Paris Première logo Arte logo Le Monde

logo Musée Guimet

Musée national des arts asiatiques – Guimet

6, place d’Iéna, 75116 Paris
+33 (0)1 56 52 53 00
Métro : Iéna / Trocadéro / Boissière
Bus : n° 22, 30, 32, 63, 82

Accès | Tarifs | Horaires

Présidente de l’établissement
Sophie Makariou

Commissariat MNAAG
Éric Lefebvre, conservateur
Huei-Chung Tsao, chargée de collections

Commissariat Art Exhibitions China
Zhao Gushan Dai Penglun

couverture catalogue

Splendeurs des Han, essor de l’empire Céleste, le catalogue de l’exposition

Une coédition Flammarion et musée national des arts asiatiques - Guimet

Format: 240 x 280 mm
Pagination : 256 pages
Illustrations : 240
ISBN : 9782081348844
Prix (TTC) : 42 €

Plus de 200 œuvres provenant de 27 institutions et musées chinois, parmi lesquelles figurent nombre de trésors nationaux et des découvertes archéologiques inédites, lèvent le voile sur l’art et la société des Han.

Cette dynastie, qui s’est épanouie pendant quatre siècles (206 av. J.-C.-220 apr. J.-C.) est décisive dans l’histoire de la Chine : ces temps d’innovation artistique et technique qui ont aussi vu naître chefs-d’œuvre littéraires et sommes historiques, en font l’un des moments les plus brillants.

Grâce à la richesse et à la diversité de ces œuvres, issues principalement de la sphère funéraire, tous les éléments fondateurs de cette société sont révélés : l’art de vivre aristocratique, la politique impériale, l’économie, la diplomatie et les échanges commerciaux, notamment par la route de la soie qui naît à cette époque, l’écriture ainsi que les activités du quotidien – la cuisine, le jeu, la musique, la danse, les parures et les costumes. Ce vaste panorama de la création sous l’empire des Han constitue enfin un précieux témoignage des conceptions de l’au-delà prévalant à cette époque.

Site internet de l’exposition

Photos :

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Musiques :

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Gestion de projet :

Muriel Mussard, responsable internet et multimédia, musée national des arts asiatiques - Guimet

Réalisation :

Ancre Noire

Vidéos :

Une production LWA - Turover Film www.studiolwa.com