La Villa Guimet,
centre de recherche sur les
Organisée en 5 pôles (Bibliothèque, Archives, Documentation, Photographies et Recherche), elle permet aux chercheurs et aux artistes en résidence d’accéder à des ressources uniques pour développer les connaissances sur les arts d’Asie.
La Villa Guimet a trois missions prioritaires :
La Villa Guimet coordonne le projet de mise en ligne des collections et la création d’un portail des collections pour rendre accessibles l’ensemble
des ressources du musée :
- 65 000 œuvres et leurs dossiers
- 100 000 ouvrages littéraires
- 2 500 périodiques
- 600 000 photographies
- 1 000 mètres linéaires d’archives historiques et scientifiques,
25 T d’archives numériques, 4 000 archives sonores et audiovisuelles.
La politique de recherche du musée Guimet prévoit l’étude, la préservation, l’indexation et la numérisation des fonds selon quatre axes principaux :
- La matérialité des œuvres: matériaux, techniques et typologies
- L’histoire des arts asiatiques : contextes, création, iconographie et styles
- L’histoire des collections et la circulation des œuvres asiatiques
- La perception de l’Asie dans la muséologie et les expositions d’art asiatique.
La Villa Guimet a pour vocation d’accueillir en résidence plusieurs chercheurs et artistes français ou étrangers, spécialistes dans diverses disciplines. Un appel à candidatures annuel permettra à ces chercheurs et artistes de tous les horizons de proposer leurs projets de recherche et de création en s’appuyant sur la richesse des collections mises à leur disposition.
Leurs travaux permettront d’élargir la réflexion, la connaissance et l’interprétation des œuvres d’art asiatique conservées au musée par une double approche sensible et scientifique, développant une réflexion plus large sur la place et l’impact des arts asiatiques dans le contexte globalisé contemporain.
Parmi les grands chantiers de la Villa Guimet, le projet architectural de la rénovation de l’hôtel Heidelbach, situé au 19 avenue d’Iéna, à quelques pas du musée. En 2030, le cadre rénové de cet élégant hôtel particulier, construit en 1913 par l’architecte René Sergent, offrira un écrin exceptionnel pour l’accueil des équipes scientifiques du musée, de chercheurs, d’artistes et du grand public passionné des arts d’Asie. Ce projet prévoit des salles de consultation et de coworking, des bureaux dédiés aux résidents, une salle de conférence, des réserves et une salle de traitement et de conservation ainsi que des espaces de repos et de restauration, avec notamment l’accès au jardin pourvu d’un pavillon de thé japonais. Cet authentique pavillon a été conçu en 2001 par l’un des plus grand maître-charpentier du Japon, Yamamoto Takaaki.