Art populaire développé au Japon au début du 20e siècle quand la télévision n’existait pas encore, le Kamishibaï est une sorte de théâtre ambulant avec lequel des conteurs, qui se déplaçaient souvent à bicyclette, se produisaient sur les places publiques et racontaient des histoires en faisant défiler des illustrations devant les spectateurs.
La conteuse japonaise Hiromi Asai, accompagnée par la pianiste Elise Kermanac’h, pose ce théâtre en papier sur la scène de l’auditorium le temps de deux histoires : celle de Issun-bôshi, le petit poucet japonais qui voulait devenir un grand samouraï, et celle de la princesse Kaguya, une petite fille née d’une branche de bambou.
