Coiffe nuptiale

Chine
Début du 20ème siècle
54 cm
carton doré et fil métallique, incrustation de plumes de martin-pêcheur, pompons de soie, miroirs, quartz, perles et cabochons de verre, fils de coton
Image d'une coiffe nuptiale, de couleur bleue.
Légende

Photo (C) RMN-Grand Palais (MNAAG, Paris) / Thierry Ollivier

Titre de l'alerte Œuvre non exposée actuellement

La coiffe nuptiale dite "tiare du phénix" était portée par les femmes de l’ethnie han à l’occasion de leur mariage ainsi que pour les occasions les plus formelles – on les retrouve ainsi couramment représentées sur les portraits d’ancêtres.

Le décor de ces coiffes recourt à une technique d’incrustation de plumes de martin-pêcheur appelée diancui, dont l’origine remonte à plus de 2000 ans. Aujourd’hui le martin-pêcheur est une espèce protégée et l’emploi de ses plumes interdit.

Cette coiffe est remarquable par la profusion et la qualité de son décor – en partie articulé – dont les caractères et motifs concourent à formuler des vœux de bon augure. Il est composé de sept phénix (au corps rehaussé d’un cabochon), cinq dragons évoluant parmi les nuages et deux personnages à tête mobile placés de part et d’autre d’un médaillon central. La couronne est surmontée de six caractères représentés chacun dans un médaillon flammé sur fond de miroir (le Soleil et la Lune, ainsi qu’une formule de bon augure).

À l’arrière deux grues surmontées du caractère longévité soutiennent un ornement en forme de chauve-souris placé au niveau de l’occiput. Enfin les deux longs pendants qui descendent sur les épaules sont agrémentés chacun de quatre caractères, formant l’inscription suivante : "Un bonheur sembable à la Mer de l’Ouest et une longévité comparable aux Montagnes du Sud".

Don de la Société des Amis du Musée Guimet

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