Dans le cadre de l’exposition Infinis d’Asie – Jean-Baptiste Huynh, occasion est donnée de mettre dans la lumière les héroïnes de nos temps modernes : les femmes, dans toute la complexité de leurs existences multiples et variées. Villageoise chinoise, tenancière de bar japonaise, cavalière mongole, travailleuse indienne, autant de portraits pour autant de chefs-d’œuvre de Zhang Yimou, Shohei Imamura, Byambasuren Davaa et Satyajit Ray.
► MAHANAGAR (LA GRANDE VILLE)
Satyajit Ray, 1963, vostf
Calcutta, années 50. Arati, jeune femme mariée, mère d’un enfant, de classe moyenne, décide de travailler afin d’aider financièrement sa famille. Portrait d’une femme indienne qui brise la tradition et découvre « la grande ville », effrayante et fascinante, émouvante renaissance d’une femme dans le monde moderne.
Séance présentée par Ophélie Wiel, enseignante, critique de cinéma, auteure de Bollywood et les autres (Buchet-Chastel).
Samedi 23 mars
15h00
Durée : 2h16
INDE
5/4€
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Dimanche 24 mars
15h00
CHINE
Durée : 1h40
5/4€
► QIU JU, UNE FEMME CHINOISE
Zhang Yimou, 1992, vostf
L’entêtement et la pugnacité de Qiu Ju vont l’entraîner jusqu’au bout de la pyramide bureaucratique judiciaire, sans jamais baisser les bras, pour défendre l’humiliation faite à son mari. Superbe performance de Gong Li, Lion d’or et prix d’interprétation féminine à Venise.
Séance présentée par Damien Paccellieri, écrivain, critique de cinéma et auteur des livres Le cinéma japonais contemporain et Les actrices chinoises (Les Éditions des écrans).
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► L’HISTOIRE DU JAPON RACONTÉE PAR UNE HÔTESSE DE BAR
Shohei Imamura, 1970, vostf
Madame Emiko Akaza, dite Madame Onboro, tient un bar dans la banlieue de Tokyo, près d’une base américaine. Elle témoigne de son histoire personnelle, depuis la Seconde Guerre mondiale, au réalisateur qui met en parallèle l’histoire du Japon de la même période.
Séance présentée par Hubert Niogret, critique de cinéma, producteur, réalisateur et auteur du livre Shohei Imamura : entretiens et témoignages (2002).
Samedi 30 mars
15h00
JAPON
Durée : 1h40
5/4 €
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► LES DEUX CHEVAUX DE GENGIS KHAN
Byambasuren Davaa, 2011, vostf
En 2003, la réalisatrice rencontre Urna Chahar-Tugchi. Une amitié naît, nourrie de leur culture commune. Elles décident d’en faire un film. Urna est chanteuse et collectionneuse passionnée de chants traditionnels, pour la plupart oubliés. Elle retourne chaque année en Mongolie Intérieure pour rechercher d’autres chansons.
Dimanche 31 mars
15h00
MONGOLIE
Durée : 1h34
5/4 €
En présence de Nomindari Shagdarsuren, spécialiste du patrimoine culturel immatériel. Aux côtés de Johanni Curtet, elle promeut la culture et la musique traditionnelle mongole en Occident . Ils réalisent ensemble une première anthologie du chant diphonique mongol en 2017 avec le label Buda Musique. Ce projet fait l’objet d’un documentaire de Jean-François Castell, Voyage en Diphonie, sorti en mai 2018. Elle travaille actuellement à la traduction de la poésie mongole pour de futures publications.
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