Exposition – Rotonde du 2e étage
À travers une promenade visuelle dans son très riche fonds d’estampes, le MNAAG aborde l’image contrastée de la femme dans l’estampe japonaise.
Si le terme même « d’estampe japonaise » fut synonyme d’images délicatement érotiques voire crûment pornographiques, on ne peut y réduire l’image féminine telle que dépeinte par les plus grands noms de l’ukiyo-e (dont Suzuki Harunobu, Hosoda Eiri, Kitagawa Utamaro et Katsuchika Hokusai).
À l’occasion de cette exposition, le spectre d’œuvres présentées ira donc des courtisanes et de l’évocation du quartier de plaisir de Edo (Yoshiwara) aux shunga (estampes pornographiques) des 18e et 19e siècles, des femmes devenues objet d’un désir parfois violent jusqu’à leur intimité retrouvée loin des hommes : se promenant en barque ou sous les arbres en fleurs, s’apprêtant au bain ou au sommeil.
De rares ensembles seront montrés à cette occasion dont le célèbre triptyque « Les pêcheuses d’abalones » d’Utamaro (vers 1797).
Le catalogue de l’exposition
Une coédition RMN – GP / MNAAG
En conversation avec Agnès Giard, anthropologue, chercheur rattaché au Sophiapol (voir ci-dessous)
Broché, 48 pages, 40 illustrations
Prix de vente : 10 euros
Informations pratiques
Photo : Les pêcheuses d’abalones, Kitagawa Utamaro (1753-1806), vers 1797-1798, Ancienne collection Louis Gonse, MA 1582 (C) RMN-Grand Palais (musée Guimet, Paris) / Thierry Ollivier