Autour de l’exposition « Médecines d’Asie, l’art de l’équilibre », une rencontre autour de 4 plantes essentielles de la pharmacopée et des pratiques culinaires asiatiques.
14h30 : Le curcuma en Inde
Kiran Vyas (directeur et fondateur des centres de médecine ayurvédique Tapovan, conférencier et auteur de nombreux ouvrages autour de l’ayurvéda et du massage
ayurvédique).
Le curcuma occupe une place de choix dans la cuisine et la pharmacopée ayurvédique. Sa poudre est extraite d’un rhizome et sa couleur jaune lui vaut le nom de « safran indien ». Elle est utilisée en épice de base dans tous les plats indiens (céréales, légumes, légumineuses) pour sa couleur et ses propriétés médicinales. La médecine ayurvédique lui reconnaît de puissantes propriétés antiseptiques.
15h15 : L’armoise au Japon
Nathalie Allain (ethnobotaniste et japonologue, chercheuse associée au Musée de l’Homme, anthropologue de l’alimentation, spécialiste de l’armoise et de la moxibustion).
L’armoise (fûchiba) occupe une place privilégiée en tant qu’alicament dans la cuisine de l’archipel d’Okinawa. On l’utilise dans les ragoûts, pâtisseries, en jus ou en macérations. Elle est notamment utilisée dans des mets confectionnés lors de fêtes saisonnières dans
l’ensemble du Japon.
16h00 : Le ginseng en Corée
Yangmi Gavart (chercheur au département de La Jeahan Korean Medical Academy – Université de Deagu Haany – Corée, thérapeute, responsable de l’Association des
scientifiques coréens en France – Toulouse).
Depuis le 5e siècle, le ginseng sauvage est une des plantes médicinales les plus emblématiques de la médecine coréenne. Se négociant à son pesant d’or, il fut cultivé en
Corée dès le 11e siècle. Sa racine utilisée dans la pharmacopée et la cuisine est connue pour ses vertus capables de traiter les carences du métabolisme, de stimuler les fonctions cardiaques et d’apaiser l’esprit. Ses propriétés tonifient les « cinq organes et les six
entrailles ».
16h45 : Le chèvrefeuille en Chine
Bingkai Liu (médecin-chercheur, responsable du Centre Intégré de Médecine chinoise au sein du département de santé publique de l’Hôpital Universitaire de La Pitié-Salpêtrière, responsable pédagogique des diplômes universitaires de médecine chinoise, Sorbonne Université-APHP).
Le chèvrefeuille (jinyinhua) est une plante médicinale chinoise reconnue utilisée pour le traitement des maladies inflammatoires et comme complément alimentaire connu depuis plusieurs siècles. Elle est souvent utilisée dans la médecine traditionnelle chinoise pour traiter diverses maladies liées à la chaleur, telles que la chaleur corporelle, les éruptions cutanées ou le mal de gorge, et a été notamment utilisée en Chine durant la pandémie covid19.
Informations pratiques
Dates : Samedi 17 juin de 14h30 à 18h
Lieu : Auditorium Jean-François Jarrige
Tarif : gratuit sur réservation
Réservation sur place ou sur la billetterie en ligne, dans la limite des places disponibles