Ce recueil de haiku, ou petits poèmes japonais composés d’un verset de 17 syllabes, regroupe une série d’oeuvres compilée par Kawase Kiei et gravée par Yoshida Gyosen. La photographie présentée ici nous montre une oeuvre de Hanabusa Ikkô. L’association de la poésie, de l’illustration et de la calligraphie, suivant une technique de création commune, contribue au succès de cette littérature à part entière. Considéré comme un genre autonome véhiculant un mode d’expression complet en soi, le haikai dérive de la libération de la poésie du cercle étroit de la cour, pour se pratiquer alors dans toutes les classes de la société.

Le présent ouvrage est protégé par une couverture de papier brun et est relié au moyen d’une cordelette verte, passant par quatre trous. Dépourvu de page de titre, il porte sur la première page quatre cachets japonais vermillon.