Si les portes du musée sont fermées au public, il ne s’arrête pourtant pas de vivre. Sur place et hors les murs, découvrez la mobilisation des agents de Guimet sur notre blog. Plongée dans les coulisses.

Comme tous les musées, le musée national des arts asiatiques a fermé ses portes au public le 13 mars au soir, jusqu’à nouvel ordre.

La place d’Iéna est vidée de sa circulation et de ses passants. Mais derrière les portes du musée, la vie continue. Comme toute l’année, le musée est gardé par ses agents de surveillance, le jour et la nuit. Le poste de garde et le PC sécurité (cf. ci-dessous) sont tenus. En respect des consignes du gouvernement, la présence physique a été maintenue au strict nécessaire. Toujours très engagées, nos équipes se sont organisées dans la bonne humeur.

Il faut aussi garantir les conditions optimales de conservation des œuvres, dans les salles et les réserves. La température et le taux d’humidité sont essentiels pour les collections textiles, mais également pour les peintures, les estampes, les livres, et les œuvres en métal. Plusieurs de nos prestataires continuent donc d’intervenir sur le site.

Les salles du musée ont été plongées dans la pénombre. Deux raisons à cela : préserver les œuvres et économiser l’énergie. Cette ambiance silencieuse, presque suspendue, est une expérience déconcertante pour les agents présents… les visiteurs manquent.

Hors les murs, quel bouillonnement ! Tous les services du musée, en télétravail, s’activent. Ils créent de nouveaux contenus sur les réseaux sociaux et le site Internet, participent à l’opération du ministère de la Culture #Culturecheznous, poursuivent leurs recherches et les travaux de restaurations d’œuvre, s’attaquent aux expositions qui seront présentées à partir de la réouverture, aux prochains évènements culturels, à l’élaboration des catalogues. De quoi continuer à tisser le lien avec vous, chers visiteurs, et faire de notre réouverture un moment inoubliable.